Jeudi 16 octobre : L’envers de la ville

19h : Pot d’accueil

20h : Main basse sur la ville (Le mani sulla città) de Francesco Rosi (1963) – Italie/France – Drame – 105 minutes. VOSTFR.

Main basse sur la ville

Synopsis : Poussée par l’entrepreneur Nottola, la municipalité de Naples utilise des terrains agricoles pour lancer la construction d’un gigantesque programme immobilier. Les spéculateurs en profitent, mais la proximité du chantier provoque l’écroulement d’une maison ancienne et la mort d’un enfant, ce qui déclenche de vives polémiques au sein du conseil municipal, alors que de nouvelles élections se préparent. Tandis que l’enquête sur l’accident s’enlise, les stratégies électorales s’affinent… Dès lors, quels arrangements politiques, dominés par la Démocratie chrétienne, pourront-ils permettre à la mafia, dans une phase ultérieure, de devenir un acteur urbain incontournable ?

Pourquoi ce choix : Cette première soirée fait écho à l’intitulé de l’ensemble du festival et reprend l’un des thèmes phares de recherche du collectif. Il s’agit ici de voir les collusions possibles entre milieux d’affaires et milieux politiques dans le processus de construction urbain. Lien entre cinéma et politique En cela, le film de Rosi dépeint en filigrane la main des milieux d’affaires sur le développement urbanistique du début des années 1960.

Projection suivie d’un débat animé par Jérôme Tadié (Institut de recherche pour le développement, UMR Urmis) et Fabrizio Maccaglia (Université François Rabelais, Tours, UMR Citeres) avec le groupe Inverses : Marie Morelle (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, UMR Prodig), Alexis Sierra (Maître de conférences à l’Université de Cergy-Pontoise-IUFM), Jean Rivelois (Institut de recherche pour le développement, UMR Cessma), Nicolas Bautès (Université de Caen-Basse Normandie, UMR Eso), Sébastien Jacquot (EIREST, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne).

Le compte rendu de la soirée disponible ici